2024, le breakdance en héritage
Créée à l’occasion de l’inscription du « breaking » au programme olympique, la ressource Break’s cool a suscité un tel enthousiasme auprès des associations Usep que les rencontres breakdance figurent aujourd’hui en bonne place dans les calendriers départementaux.
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Si le breakdance est associé aux cultures urbaines, l’histoire du sport scolaire retiendra que ce sont des classes rurales en regroupement pédagogique qui ont étrenné fin 2022 à Cléguer, Morbihan, la première rencontre-test adossée à la ressource Break’s cool de l’Usep. Merci à ces pionnières d’avoir ouvert la voie à toutes celles qui, depuis, « breakent » joyeusement sur leur pas !
« Une activité qui parle aux enfants »
« Le breakdance est une activité qui parle aux enfants, qui aujourd’hui ont tous des références rap et hip-hop. Les garçons, et même les enseignants hommes, y entrent plus volontiers que dans d’autres activités d’expression, observe Nathalie Barbounis, qui avant d’assumer les fonctions d’élue nationale a accompagné la gestation de la ressource Break’s cool comme adjointe à la direction Usep. Tout en se distinguant de la danse de création, le breakdance permet d’inventer ses propres figures, ce qui fait son originalité parmi le répertoire de l’Éducation nationale ou de l’Usep. C’est pourquoi l’activité perdurera au-delà de l’effet JO1, qui constituait l’an passé une petite accroche supplémentaire. »
(1) Présente à Paris 2024 pour la première fois, la discipline sportive du « breaking » ne le sera pas à Los Angeles 2028.
Défis. Après s’être entrainés durant l’année à la pratique du vélo, de la course à pied et de la natation, et avoir travaillé les enchainements d’une discipline à l’autre, les enfants choisissent parmi 7 « défis » celui qui correspond à leurs capacités physiques et à leur envie. « Cela va du simple au double, avec des distances variant de 25 à 50 mètres en natation, de 1 à 2 km à vélo et de 500 mètres à 1 km en course à pied », précise Jean-Christophe Bouhier, président de l’association Usep de l’école Libération, organisatrice de la manifestation.